La caméra suit l’errance d’un personnage dans une épaisse brume où règne le silence et ne subsiste que des sous-titres.


C’est un plaisir de te rencontrer,
Dis moi, quel est ton étage?
As-tu remarqué que les ascenseurs sont des coulisses ?
On s’y prépare à représenter,
Le génie, de défendre un rôle.
Quel est ton étage?
Il y en a tant,
Ce silence est si embarrassant.
Les lumières s’éteignent,
Ils descendent tous,
Ils descendent tous, jusqu’au sol.
Au dénouement, il n’y a guère différences,
Entre gagnant ou perdant,
Le vide y est le plus présent,
Cette troupe occupant si mal l’espace,
A tous les étages de ce Grand Théâtre,
A jamais, les même drames.
Quel est ton étage?
Il y en a tant,
Ce silence est si embarrassant.
Traduction du poème brésilien de Gardenais: Todo os andares
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